You are currently viewing Ode à toi, l’anti réseau social engagé !

Ode à toi, l’anti réseau social engagé !

Pour changer, je ne vais rien vous expliquer aujourd’hui. Pas de pédagogie, mais simplement une humeur à partager.

Je suis d’un naturel gentil et calme. Mais j’ai besoin de vous parler de ce commerçant ou de cet artisan qui répète à qui veut l’entendre que les réseaux sociaux ne servent à rien dans leur business. Alors ces mots sont pour lui.

J’ai envie de vous écrire, car même au début de cette jeune activité, j’ai vous ai déjà croisé. D’ailleurs, rien que d’y penser j’en ai le cœur qui palpite.

Pour la nécessité de ce que j’ai à dire, je vais diviser l’article en profil.

1- Celui qui ne veut pas en entendre parler

Les réseaux sociaux, c’est de la « merde » et il n’y a que ceux qui ont du temps à perdre qui y vont.

OK, j’ai manifestement beaucoup de temps à perdre ainsi que ces milliards de gens connectés à travers le monde.

OK, je suis d’accord avec vous, la vraie vie est tellement plus sexy que celle qu’on peut nous vendre sur les réseaux.

Malheureusement en 2021, être à son compte et ne pas être présent sur les réseaux sociaux est une erreur stratégique importante. Pourquoi ? Parce que tout le monde ou presque à un compte sur un des réseaux comme Facebook, Instagram ou Pinterest. Ne pas y être et ne pas se donner les moyens de rencontrer ses clients et sa cible, dans un autre cadre que celui, conventionnel, de sa boutique est un non-sens.

Les modes de consommation changent, pour preuve cette étude menée par GE Capital Retail Bank, 81 % des gens regardent les produits en ligne avant de faire un achat en magasin. Si vous n’avez pas de site, une page sur un des grands réseaux me paraît être le minimum de la visibilité digitale à mettre en place.

Pour aller plus loin, vous pouvez lire l’article qui vous aide à lever vos blocages dans votre communication digitale ! 

2- Celui qui sait qu’il en a besoin, mais qui ne veut pas l’admettre

J’en veux pour preuve qu’il est inscrit sur au moins Facebook et présent dans des groupes liés à son commerce.

Soit, il ne dit rien et se contente de le consulter, soit, il râle sur les changements des modes consommation. Je ne parle pas de notre problème de pandémie, même s’il est clair que ceux qui avaient fourni le travail en amont n’ont pas eu trop de difficultés à s’adapter.

S’adapter, et c’est bien là tout le souci de ces personnes. Les mentalités et les usages évoluent. Il faut donc apprendre à se transformer, en reconnaissant que ce qui a toujours fonctionné a sans doute ses limites !

D’ailleurs, cet artisan ou ce commerçant admire très certainement ses confrères qui y sont parvenus et qui ont réussi à se constituer de belles communautés engagées.

Convaincu ? Vous pouvez lire l’article sur les 5 avantages à poster régulièrement sur les réseaux sociaux pour votre business.

3- Celui qui sait qu’il en a besoin, qui veut te faire travailler, mais qui n’écoute rien

Celui-ci c’est mon préféré (non, c’est de l’ironie 😉), et je l’ai déjà croisé plusieurs fois en quelques mois.

Il comprend la nécessité de s’adapter et d’évoluer. D’ailleurs, il a plusieurs comptes sur les réseaux et fait même quelques publications. Il constate que cela ne fonctionne pas, il a peu de like et de partage et il cherche à s’améliorer.

Le tableau est presque parfait, n’est-ce pas ? Mais ne vous y trompez pas, le mal est plus ancré encore !

Il contacte plusieurs freelances et leur demande un devis. Souvent, ils ont une multitude de besoins et j’ai remarqué que c’est avec eux que reformuler à chaud est d’une importance vitale. Comme ça pas de déformation de propos, mais ils en rajoutent encore et encore.

En bon professionnel, vous produisez le devis. Pas de nouvelle. Vous le relancez, il vous demande des exemples de réalisations, vous pose des questions et vous demande un début de stratégie à mettre en place. Quand on est tout neuf dans le métier, on a cœur de faire ses preuves, alors inconscient du fait qu’on travaille pour rien, on accède à sa demande. Pas une grande stratégie en 20 points, mais un début de direction. Il est content et vous remercie, et nouveau silence.

Là, il existe deux suites probables :

— Il vous ghoste complètement et vous vous rendez compte qu’il met en pratique ce que vous lui aviez donné gratuitement.

— Après trois relances de votre part, il prend votre plus petite prestation et à chaque fois que vous lui faites une proposition, il discute, corrige et finit par ne rien faire.

Ça sent le vécu ?

Alors à toi, celui qui n’a pas encore conscience que les réseaux sociaux sont incontournables, je préfère m’occuper de celui qui a envie d’apprendre et d’évoluer. Celui qui se lancera à fond sans se poser de question supplémentaire, convaincu qu’essayer et se former sont un investissement nécessaire.

Si vous vous reconnaissez dans un de ces trois profils, je ne suis pas la freelance qu’il vous faut, je vous souhaite une bonne continuation ! 😊

Cet article a 12 commentaires

  1. Amandine Bertrand

    Un bon rappel de la nécessité des réseaux dans sa stratégie digitale!

    1. Gaëlle Lavaud

      Merci Amandine !

  2. Et un rappel aussi que, lorsqu’on est à son compte, il faut savoir dire non à certains clients, même lorsqu’on débute, quand on s’aperçoit qu’ils vont nous faire perdre beaucoup de temps pour peux de résultats. Ceux qui pinaillent le plus sont souvent les plus mauvais payeurs… Bon courage à toi, Gaëlle !

    1. Gaëlle Lavaud

      Merci Virginie !

  3. les anti- n’importe quoi c’est jamais mes préférés. J’ai l’impression qu’ils se coupent de quelque chose pour une raison qui leur sont inconnu et ils se cachent férocement derrière leur fanatisme.

    1. Gaëlle Lavaud

      Exactement, alors que prendre le temps d’écouter et d’observer réglerez la majorité de leurs besoins !

  4. Belle analyse, merci pour cet article ; ces profils se retrouvent d’ailleurs dans beaucoup d’autres sphères lorsqu’ils sollicitent un service de professionnels. Les pros qui ont des années de clientèle les repèrent assez vite :-)). Parvenir à retenir la confiance du client est tout un art, et reste parfois même assez aléatoire à notre époque de zapping compulsif. Je m’en vais donc lire ton article : rester soi même sur internet, car je pense que l’authenticité reste fondamentale.

    1. Gaëlle Lavaud

      L’authenticité, c’est la clé ! 😊

  5. Bérénice

    Bel article et je suis tout a fait d’accord avec toi. Tu as raison de te concentrer sur les gens qui veulent avancer!

    1. Gaëlle Lavaud

      Merci Bérénice !

  6. Très intéressant ton article ! Le dernier profil est aussi mon préféré ^^’ ce n’est pas toujours facile mais, en tant que freelance / indépendant, il faut réussir à dire non à certains clients. En particulier ceux qui nous pompent toute notre énergie sans aucune limite !

    1. Gaëlle Lavaud

      Je suis tout à fait d’accord avec toi, il faut savoir se préserver !

Laisser un commentaire